L’achat d’un appartement est une perspective empreinte d’aventures et de challenges, parmi lesquels la recherche de financement constitue un volet à part. Zoom sur les solutions à mettre à profit pour tourner le projet à une acquisition concrète.
Épargner pour acheter
Payer au comptant à partir de ses ressources propres, issues d’un héritage et/ou d’une épargne, constitue une première option pour l’achat d’un appartement. Certains dispositifs d’épargne présentent des conditions étudiées particulièrement pour faciliter l’accession à la propriété des détenteurs de comptes. Le CEL – Compte épargne logement peut être constitué dès le plus jeune âge puisqu’un mineur, s’il est en mesure de se dispenser du montant minimum requis, a le droit d’en ouvrir un. Avec des intérêts capitalisables, ce dispositif plafonné à 15 300 euros constitue un bon moyen de constituer une première réserve d’argent en vue d’un futur achat d’appartement. Le Mag de l’Habitat rappelle que l’épargne facilite l’obtention d’un prêt si le besoin s’en présente au moment de procéder à l’achat. D’autant que pour le CEL, les membres d’une même famille peuvent se céder leurs droits à prêt. Une aubaine pour se voir allouer un montant d’emprunt plus élevé.
Le crédit immobilier, un emprunt dédié
Le prêt constitue la source de financement mise à profit pour plus de 60 % des achats immobiliers, selon des statistiques récentes. Il est vrai que les dispositifs mis en place à cet effet font florès, offrant à chacun des solutions sur mesure selon son profil de futur accédant. Le statut ou la catégorie socio-professionnelle, les revenus, les capacités de remboursement, la disponibilité d’un apport personnel et la valeur du bien ciblé définissent, entre autres, la piste exploitée. Le crédit immobilier est la forme d’emprunt qui cible spécifiquement les projets d’acquisition, de construction ou de rénovation de logement. Proposé par différents établissements financiers, il se négocie sur des taux variant selon la durée de remboursement : l’Anil fait notamment état d’un taux moyen de 2 % sur 25 ans, de 1,70 % sur 20 ans et de 1,50 % sur 15 ans. Le choix de la durée du crédit, de la banque, du recours ou non à un courtier, tout comme le montage du dossier de prêt font l’objet d’un accompagnement sur de plus en plus de sites ayant vocation d’éducation financière.
Les dispositifs particuliers pour faciliter l’accession au logement
Il existe diverses gammes de solutions financières dont on a grandement facilité les conditions d’obtention et de remboursement, afin d’encourager les particuliers à nourrir des projets d’acquisition. Le PTZ et le PTZ+ constituent les plus connus de ces dispositifs. Le zonage des lieux d’acquisition ainsi que le plafond des ressources y ayant droit constituent les principales contraintes de ces deux solutions, remboursables en 20 à 25 ans. Le Prêt Action Logement figure parmi les ressources complémentaires que l’on peut exploiter, au même titre que les prêts des collectivités territoriales. Certains statuts bénéficient d’aides supplémentaires provenant des mutuelles fonctionnaires, ou encore des caisses de retraite complémentaires. Chacun de ces dispositifs correspond à des conditions particulières d’octroi dont il faudra clairement prendre connaissance pour connaître son éligibilité.