Les conséquences de Fukushima

Les conséquences de Fukushima

En 2011, la centrale nucléaire de Fukushima se trouva altérée par les tremblements de terre et le tsunami qui balaya le pays. Alors fragilisée, certains réacteurs se sont trouvés en train de fuir et des moyens mécaniques et humains avaient alors été dépêchés sur place.

Des prévisions de cancers

Parmi les volontaires qui avaient acceptés de rentrer dans la centrale en plein crise afin de solidifier l’ensemble et sécuriser la population mondiale, 2 000 présentent des signes précurseurs du cancer de la thyroïde. Ce sont donc 10% des travailleurs présents sur le site qui sont atteints.

fukushima

On a effet relevé que les radiations reçues étaient équivalentes à 100 millisieverts alors que la dose au-delà de laquelle elle est cancérigène est seulement de 1. Cependant, les outils de calcul des radiations externes ne suffisent pas à quantifier tous les risques auxquels les travailleurs ont été exposés. Il était donc primordial de faire des examens supplémentaires pour connaître les effets précis.

L’iode 131

La contamination par cette molécule se fait uniquement par ingestion ou par inhalation. De ce fait, des analyses d’urine permettent de mettre en évidence une forte concentration d’iode 131 même si les résultats sont sans doute moins importants qu’il n’y parait. En effet, l’iode 131 n’a une durée de vie que de huit jours donc les analyses doivent se faire dans un laps de temps proche de l’exposition pour révéler la réalité.

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L’IRSN admet donc que de nombreux cas existent mais n’ont pas encore pu être dépistés. Le nombre de 2 000 doit certainement être dépassé dans la réalité. Sur la population vivant aux alentours de la centrale, on recense 15 cas de cancers de la thyroïde chez des mineurs et 17 cas de prédispositions. Il est certain que les conséquences dépassent largement les pronostics.

Une réponse à “Les conséquences de Fukushima”

  1. Jérôme 8 août 2013 at 10 h 58 min #

    Un sommet des dirigeants d’Afrique centrale a promis jeudi de porter à 2 000 hommes une force régionale chargée de mettre fin à l’anarchie qui prévaut en Centrafrique depuis l’arrivée au pouvoir des rebelles du Séléka le mois dernier.

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