Le Prix Nobel de médecine 2013, décerné à deux américains et un allemand

Le Prix Nobel de médecine 2013, décerné à deux américains et un allemand

Si le Nobel en médecine en 2012 a été remporté par le médecin-chercheur japonais Shinya Yamanaka et au biologiste britannique John Gurdon, cette année, il a été remis à plus de deux têtes. Le comité Nobel a annoncé le Prix Nobel de médecine le lundi 7 octobre dernier, mais il ne sera remis officiellement que le 10 décembre prochain à Stockholm en Suède.

Le trio gagnant est composé d’un duo américain James Rohtman et Randy W. Schekman d’une soixantaine d’années, et d’un allemand nommé Thomas Shüdof. Ce Nobel était attribué en l’occurrence de leurs travaux sur la régulation du trafic vésiculaire à l’intérieur des cellules.

Apparemment, le fruit de leur recherche aurait clarifié les mystères de l’organisation du système de transport dans nos cellules, une révélation importante dans le monde de la médecine.

 Un travail séparément a porté ses fruits

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 Ses chercheurs ont travaillé indépendamment avant d’aboutir à cette découverte. Randy W. Schekman, enseignant de biologie s’est penché sur la régulation génétique du transport moléculaire, ce qui lui a permis de déterminer 3 types de gènes qui contrôlent les fonctions diversifiées du système de trafic vésiculaire.

En tant que professeur de biologie cellulaire et de chimie à l’Université de Yale, James Rohtman a identifié des protéines contenues dans les vésicules leur permettant d’identifier le bon destinataire afin de fusionner avec d’autres membranes cellulaires pour livrer la bonne substance au bon endroit.

Quant à l’allemand Thomas Südhof qui est professeur en médecine à l’Université de Stanford, il s’est chargé d’étudier le système par lequel une cellule est informée qu’elle a un nouveau colis et donc de le recevoir sans tarder.

Ce système fait intervenir des ions de calcium en mesure de fusionner la membrane de la cellule receveuse et la vésicule livreuse. Ces chercheurs ont révélé l’origine de certaines maladies en cas de dégradation des vésicules. Grâce à cela, la médecine pourrait prévenir les troubles neurologiques et immunologiques comme le diabète.

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