Le dopage est un problème qui concerne souvent les sportifs de haut niveau. Cette année, la FIFA a soumis à un contrôle, tous les footballeurs qui participent à la 20ème édition de la Coupe de Monde, se déroulant au Brésil du 12 juin au 13 juillet. Ces pré-Coupe du monde se sont avérés négatifs.
La mise en place de cette stratégie est une grande première dans l’histoire du Mondial. Ainsi, la Coupe du Monde de la FIFA Brésil peut se féliciter d’être une référence dans le développement d’une nouvelle stratégie de lutte contre le dopage.
Un résultat satisfaisant
L’Unité antidopage de la FIFA a publié un rapport sur la première phase du programme. Le document révèle que 800 des joueurs inscrits dans la liste finale, soit 91,5% ont subit des tests de sang et d’urine avant la compétition dans le cadre de cette nouvelle stratégie. Les 8,5% qui n’ont pas passé le test l’ont effectué après, conformément au règlement antidopage de la FIFA. Aucun résultat positif n’a été repéré lors de ces contrôles avant la compétition.
« Il est crucial de comprendre que nous souhaitons tous éliminer le dopage du football et du sport en général » commente le Professeur Jiri Dvorak, Médecin en Chef de la FIFA. Pour sa part, le Docteur Michel D’Hooghe, Président de la Commission médicale de la FIFA se dit être fier des résultats, car pour lui : « ce combat demeure l’une des activités médicales les plus importantes de la FIFA ».
Le contrôle va se poursuivre durant la compétition
Face à ces actions, David Howman, Directeur général de l’Agence mondiale antidopage ou AMA approuve cette décision. « C’est la première fois de l’histoire que dans une compétition sportive majeure, les athlètes engagés sont systématiquement testés avant la compétition afin de pouvoir établir des profils biologiques individuels avec des paramètres de sang et d’urine.
Nous encourageons les autres sports à emboîter le pas dans l’adoption du Passeport biologique de l’athlète comme moyen efficace de protéger les droits du sportif propre » déclare-t-il. Les actions menées ne se limiteront pas à ces pré-contrôles, elles se poursuivront durant le tournoi où deux joueurs de chaque équipe subiront des prélèvements de sang et d’urine pour les contrôles de dopage routiniers.