Une crise néphrétique provoque d’intenses douleurs au niveau de l’abdomen et dans le dos. Ce malaise est dû à l’obstruction des voies urinaires suite à un calcul rénal.
Alors, comment faire face à ce genre de symptôme et surtout comment la soigner ? Voici les réponses à ces questions.
Définition d’une colique néphrétique
Contrairement à ce que tout le monde peut le croire, la colique néphrétique n’est pas du tout une maladie. C’est plutôt le premier symptôme qui résulte d’un calcul rénal. D’ailleurs, elle provoque des douleurs insupportables et irradiantes dans le dos.
Presque 68 % des cas, les calculs mesurant de moins de cinq millimètres sont expulsés naturellement dans les urines. Si jamais ces « petites pierres » dépassent cette mensuration, il faut agir et prendre des mesures adéquates en attendant de voir le médecin.
En effet, la colique néphrétique requiert une prise en charge immédiate dès que les premiers symptômes se manifestent.
Les causes de la colique néphrétique
En général, la colique néphrétique apparaît lorsqu’il y a une formation de calculs au niveau des reins et des urètres. Les lithiases urinaires, connues sous le nom de calcul rénal, sont des composés solides de minéraux de plusieurs millimètres non dissous par l‘organisme.
Ainsi, ces derniers bouchent partiellement, voire entièrement, les voies urinaires. Au fil du temps, cela provoque une stagnation de l’urine. Et au final, vous aurez une hyperpression qui entraîne les douleurs au moment de la miction.
Dans certains cas, la colique néphrétique peut avoir un lien avec une tumeur gynécologique ou rénale, un hématome, un rétrécissement des voies urinaires suite à une chirurgie ou encore une inflammation de l’urètre.
Comment reconnaître la colique néphrétique ?
Lorsqu’une crise de colique néphrétique survient, vous ressentez une douleur intolérable la nuit ou le matin. Cette souffrance intense apparaît au niveau de la région lombaire, descend tout doucement vers l’abdomen pour arriver jusqu’à l’aine et finit sur les organes génitaux.
Des signes urinaires comme un besoin fréquent d’uriner ou non, la présence de sang et de brûlures lors de la miction est aussi des signes pour reconnaître la colique néphrétique. Cette douleur apparaît brutalement et ne change pas même si vous changez votre position. Une crise peut durer de 10 minutes à plusieurs heures.
À ce propos, il y a également certains symptômes digestifs à prendre en compte. Le patient ressent des ballonnements, de nausées fréquentes et a toujours envie de vomir. De plus, la personne concernée est anxieuse.
Ce qu’il faut faire
Pour soulager ce malaise intense, vous devez immédiatement aller aux urgences dès que les premiers symptômes se manifestent.
La priorité pour le médecin est d’atténuer la douleur. Il prescrit du kétoprofène et un traitement anti-inflammatoire. L’usage de la morphine est une solution de dernier recours qui se fait sous surveillance médicale et pendant une courte durée.
Si jamais ces médicaments ne suffisent pas à calmer votre mal, vous devez éventuellement être hospitalisé et subir un traitement par voie intraveineuse et une intervention par endoscopie. Les médicaments alphabloquants que vous prendrez favoriseront la dilatation des voies urinaires ainsi que l’élimination totale du calcul.
Une fois la crise passée, vous devez boire beaucoup d’eau, au moins deux litres par jour. Si l’on vous diagnostique un calcul d’oxalate de calcium, privilégiez les eaux à faible teneur en calcium comme Volvic ou l’eau du robinet. Pour un calcul d’acide urique, préférez une eau alcaline.
Par ailleurs, vous devez bien répartir votre consommation d’eau dans la journée. Buvez au moins un demi-litre entre le repas du soir et le coucher. Pendant la nuit, les urines se concentrent c’est ce qui favorisent la formation des calculs. Et pour terminer, vous devez pratiquer une activité physique régulière et qui convient à votre état de santé.