Comme chaque année, le chocolat figure parmi les cadeaux offerts en l’occasion des fêtes de Noël et du Nouvel An. Il faut dire que cette douceur est un véritable plaisir gourmand apprécié de tous pour réchauffer les papilles en ces périodes hivernales. En raison de son fort succès auprès des consommateurs, Huffington Post s’est associé à l’association Foodwatch pour passer au crible les grandes marques de chocolat, tel que Lindt, Ferrero, Galler ou encore Lanvin.
Les grands noms du chocolat à l’épreuve
Pour leur enquête, Huffington Post et Foodwatch se sont procurés un plateau Golden Gallerychez Ferrero, un plateau Connaisseurs de Lindt, des escargots au chocolat noir et au lait de chez Lanvin, une bouteille Célébrations chez Mars et un coffret classique du fabricant français Cémoi. Chaque boîte s’échangeait autour de 11 euros, leur prix ne dépasse donc pas les 20 euros, même pour les chocolats de luxe.
Du sucre comme ingrédient principal
L’étude a permis de découvrir que ces produits chocolatés ne renferment que très peu de cacao dans leur globalité. Le sucre serait en fait l’ingrédient principal, et se déclinerait sous toutes ses formes : dextrose, amidon de froment, fécule de pomme de terre, sucre caramélisé, sucre de glucose, isomalt, inuline, sirop de sucre, sirop de sorbitol… Des noms que les non-connaisseurs ignorent au point de croire qu’ils sont à l’abri des glucides. Si vous retrouvez ces ingrédients en importante quantité dans une tablette, mieux vaut se méfier.
De la matière grasse
Outre le sucre, on retrouve également de la matière grasse dans le chocolat, comme dans toutes les confiseries de ce type d’ailleurs. La matière grasse devrait normalement alors sous forme de lactose, lactosérum, lait écrémé, de matière grasse de lait ou encore de petit lait en poudre. Il s’agit bien du second ingrédient utilisé pour concocter ces douceurs. A la place de la pâte à cacao qui coûte relativement cher, les fabricants se tournent vers d’autres matières grasses végétales telles que l’huile de palme, le beurre de karité, le sel, l’huile de kokum gorgi et les noyaux de mangue. L’étude révèle notamment que l’huile de palme est bien présente dans tous les produits testés.
Pourquoi éviter ces produits chocolatés ?
En gros, tous ces chocolats sans exception sont nuisibles à la santé. Voici les raisons explicatives pour chacun d’entre eux.
• Lindt et Ferrero
Dans le plateau Connaisseurs du grand chocolatier Lindt, Huffington et Foodwatch déplorent le nombre d’arômes artificiels utilisé. Le fameux Ferrero quant à lui ne lésine pas sur le sel en tant qu’exhausteur de goût, et n’hésite pas à bluffer la clientèle en utilisant des noisettes alors que l’image sur la boîte montre des amandes.
• Mars et Galler
Pour Mars, on a détecté la présence d’un agent de texture dérivé de graisses animales ou végétales, donc, contre-indiqué pour les végétariens et végétaliens. Le chocolatier belge Galler a le désavantage de recourir à l’isomalt pour confectionner ses chocolats. Une substance difficilement absorbée par le corps.
• Lanvin, le plus sucré
Enfin, Lanvin est le plus sucré de tous, bien qu’il ne contienne aucune huile végétale. Rappelons qu’il s’agit principalement des pralines proposées en supermarché. Par contre, les tablettes sont plus sûres en matière d’ingrédients, car elles réunissent une teneur élevée en beurre de cacao.
Désormais, vous voilà mieux informer sur les bons et mauvais chocolats commercialisés sur le marché. Vous pourrez désormais vous régaler sans pour autant nuire à votre santé !